Specialisée dans la construction et la réparation navale depuis 2001
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Mer Rouge - Port Louis Ile Maurice

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Retour sur l’Ultra Swim Mauritius !

L’ultra swim est une discipline sportive très exigeante pour les organismes pouvant être comparée à un marathon.
Elle consiste à parcourir de longues distances à la nage en eaux libres.
À Maurice, c’est Tina STAUB qui met cette discipline à l’honneur pour la bonne cause. Elle a entrepris de réaliser l’exploit de parcourir le tour de l’Île Maurice à la nage afin de collecter des fonds au profit de “la Muscular Dystrophy Association”.

Le projet sportif : “200km arount the Island”.
Cette performance s’est traduite par un parcours de 200km ponctué de 9 étapes durant lesquelles elle a pris la mer. Durant 9 jours consécutifs elle a réalisé l’exploit de nager
contre “vents et marées” pendant 12h afin de sensibiliser la population mauricienne sur
cette maladie et l’inciter à faire des dons.
Le départ a été donné le 27/10 à Tamarin et s’est conclu le 4 novembre.
La maladie : la myopathie de Duchenne
Maladie génétique, elle provoque une dégénérescence progressive de l’ensemble des muscles. Les dons récoltés grâce à la portée de cet exploit sportif permettront de financer les opérations des patients ayant développé une scoliose (déviation de la colonne vertébrale) et par la même occasion de leur redonner l’espoir.

CNOI est fier d’avoir pu accompagner la nageuse de l’extrême dans cet exploit et vous
invite à continuer à faire des dons sur la plateforme Small Step Matters – Ultra Swim
Mauritius
.

La course au large s’invite au Chantier Naval de l’Océan-Indien

La course au large s’invite au Chantier Naval de l’Océan Indien.

Passée inaperçue pour les non-initiés, une grande course au large a fait escale dans la rade de Port-Louis au mois d’août.

La Globe 40 est une course dont le parcours inédit permet de sillonner les océans de la planète à bord des monocoques Class40 (spécialement conçus pour la navigation au large).


L’intensité de cette course réside notamment sur sa durée (9 mois) et sur les 16 étapes uniques qui jalonnent le parcours des navigateurs.
Les 7 équipages qui ont pris le départ le 26 juin au Maroc à bord de leur monocoque sont attendus à Lorient le 13 mars 2023.


Maurice a été désignée comme le trait d’union entre la 2ème et la 3ème étape qui permettra aux coursiers de rejoindre les côtes néo-zélandaises début octobre.
Chaque escale se ponctue par 3 semaines de répit pour les navigateurs leur permettant de réparer les éventuels dommages et avaries subis par leurs précieuses montures durant la course.
En tant que partenaire, c’est en toute logique que CNOI a été sollicité par les organisateurs pour réaliser les lignes de mouillage permettant d’accueillir en toute sécurité les voiliers de la course et pour intervenir sur la mise à sec des voiliers les plus endommagés.

Construction Neuve

L’année 2022 a été marquée par une recrudescence des projets au sein de l’activité construction au Chantier Naval l’Océan Indien.

  • 2 amphidromes à livrer pour le STM de Mayotte
  • 1 ponton de 50 mètres
  • 2 skiffs

Il ne faut pas traîner pour respecter les commandes et les délais.
Telle une véritable ruche, les équipes se mettent au travail.
Le flotteur du 1er amphidrome est déjà en cours d’assemblage. C’est un harmonieux ballet de matériaux qui enchaînent les chorégraphies millimétrées : les tôles suspendues aux ponts roulants sont positionnées et pointées avec la précision d’un horloger.
Les tuyauteurs présentent la clarinette d’assèchement afin de valider le montage. Elle subira ensuite un test sous pression.
Le bourdonnement permanent des machines traduisent une cadence soutenue de ce travail d’équipe orienté vers un objectif commun.

À l’extérieur, une autre équipe s’affaire à l’usinage d’une des rampes de l’amphidrome.
On observe le chef d’orchestre qui coordonne les équipes, chacun met du cœur à l’ouvrage et la mission progresse au fil des heures qui s’écoulent. Ces petits monticules de copeaux d’acier sont une indication de l’avancement de la mission. Les prévisions sont bonnes, les délais seront respectés.
La présence sur le terrain du chef d’équipe est indispensable pour l’orchestration et l’optimisation du travail des équipes.
Dans le hangar mitoyen, un premier skiff est assemblé. La superficie de ce lieu est optimisée, chaque m2 compte : il ne faudrait pas prendre du retard dans les commandes.
Autour des blocs de construction, l’évolution des ouvriers se fait dans la promiscuité mais toujours avec une agilité
déconcertante.
La journée est loin d’être terminée, le soleil pénètre l’atelier par les ouvertures de la façade Ouest. Un soudeur
contrôle ses points, dans un rayon de lumière quasi divin.

Construction Neuve

La construction du Chatouilleuse avance à bon rythme : Flotteur et superstructures acier sont terminées. Le Navire est en cours d’armement. Dès lors plusieurs corps de métier doivent se
coordonner et se partager l’espace : Tuyauterie, isolation, peinture, électricité, hydraulique, mécanique… On entre dans le vif du sujet en termes de coordination de travaux.

Pendant ce temps dans l’atelier, c’est le début de construction du bloc milieu du second amphidrome, Imane, tandis que les rampes de ce dernier se terminent en structure.

Photo ©JEAN-MARIE LIOT

Bain de jouvence pour L’Austral

Sapmer, armateur à la pêche a confié à CNOI l’arrêt technique de son emblématique caseyeur l’Austral. Ce bain de jouvence est programmé en plusieurs étapes qui sont pilotées par le chef de
bord du pole réparation Yannick Gueran :

2020 : arrêt technique consacré au moteur (MAP), cloisons, escaliers de timonerie et beaucoup d’autres postes dans le château

2022 : Place à la chaudronnerie. La cale arrière, tôle de bordé, le sol à refaire, cale avant plafond de caisse à gasoil et bien d’autres encore. Au total 3 mois d’arrêt technique prévu.

La phase finale des travaux est programmée pour 2024.

L’Austral, navire racheté à un armateur Polonais et transformé en langoustier, fut l’un des premiers bateaux en arrêt technique au chantier.

En effet Sapmer avait fait le pari – réussi – de transformer un bateau existant plutôt que de passer par une construction neuve.

Année Des Records

Le Chantier Naval de l’Océan Indien est synonyme de records.
Après avoir levé les 1500T du navire l’île de la réunion 2, grâce au MBH (première mondiale), le chantier enchaîne les exploits.

12 bateaux en réparation, que ce soit à couple, le long du quai, dans la cale sèche, ou sur le terre-plein.

Ajouté aux équipes du pôle constructions neuves, ce n’est pas moins de 800 collaborateurs qui sont à pied d’œuvre, pour respecter qualité et délai, avec ce goût du détail et du travail bien fait, qui a fait la renommée de CNOI.


© Christopher Morley-Pegge Photographe

Pôle Réparation

Juin 2022, le pôle réparation n’est pas en manque d’occupation.

Deux silhouettes reconnaissables entre mille l’ITSAS TXORI et Le DONIENE sont positionnés à couple le long du quai de CNOI. Les équipes techniques s’affairent sur les différents postes. Au programme pour ces deux thoniers senneurs espagnols, arrêt technique majeur avec passage en cale sèche. En attendant l’équipage est réuni dans la salle de conférence que CNOI met à disposition de ses clients.

Constructions neuves à CNOI

2 amphidromes (sister-ships) à destination de STM (Mayotte) sont en cours de
construction. En 2014, 2015, 2016, 2021 déjà 4 amphidromes ont été construits. 2
nouvelles commandes viennent s’ajouter. En 8 ans CNOI a acquis une longue
expérience en la matière.

Caractéristiques principales :
Longueur coque : …………. 39.00m
Largeur hors-membre : .. 13.25m
Creux maxi : ……………….. 3.00m
TE design : ………………….. 1.65m

Effectif :
Équipage : ……………………. 8
Passagers : …………………. 392
Véhicules : ……… 4 PL ou 24 VL

Pavillon Français
Catégorie de navigation : 5ᵉ
Coque : Acier
Superstructures : Aluminium
Motorisation : Diesel électrique
Client : STM (Mayotte)
Livraison du premier bateau : janvier 2023
Livraison du deuxième bateau : juin 2023

Le Président Seychellois vient voir ses bateaux à CNOI

Malgré un emploi du temps bien rempli pour sa visite officielle à Maurice, le Président des Seychelles, l’Honorable Wavel Ramkalawan, a tenu à faire un crochet, en ce lundi 30 novembre, par le Chantier Naval de l’Océan Indien (CNOI), où deux des bateaux des Garde-côtes seychellois, sont actuellement en réparation.

Cela fait déjà deux semaines, que les bateaux seychellois, l’Etoile et Topaz, sont à sec au chantier naval, afin d’y faire un certain nombre de travaux : chacun doit en effet se voir effectuer un carénage intermédiaire, où les peintures des œuvres vives et mortes seront refaites, tout en revisitant la chaudronnerie et d’autres travaux tout aussi importants. 

Ce n’est pas la première fois que le Gouvernement seychellois choisit CNOI pour réparer ses bateaux. « Nous avions déjà eu l’occasion d’accueillir ces mêmes bateaux, il y a 2 ans de cela, en 2018 et nous sommes heureux que cette collaboration continue », explique Franck Piriou, directeur général de CNOI. « Notre Chantier a un rayonnement régional. Nous avons construit des navires pour Madagascar, la Réunion et Mayotte, et effectué des réparations pour les Seychelles ». 

Lors de son arrivée au Chantier, le Président était accompagné de l’Honorable Sylvestre Radegonde, Ministre des Affaires étrangères et du Tourisme des Seychelles, ainsi que du Colonel Simon Dine, Commandant des Garde Côtes des Seychelles. Après des échanges cordiaux avec le comité d’accueil de CNOI, le Président a passé en revue les équipages des deux bateaux, déjà présents à Maurice depuis deux semaines.

l’élévateur à sangles le plus puissant au monde

Après onze années de bons et loyaux services, l’élévateur à bateaux “Synchrolift”, construit par Schiess Defries et acheté d’occasion à Lorient (France), va laisser la place à un nouveau système de levage. Limité à 1000 tonnes, et donc assez peu adapté à la flotte locale, le Synchrolift Breton aura tout de même permis d’effectuer 600 mouvements, en réparation ou construction. Son remplacement a fait l’objet d’études approfondies, afin de parvenir à la solution technique la mieux adaptée à nos contraintes. La solution d’un nouvel élévateur de type “Synchrolift” a été rapidement écartée, car trop onéreuse à l’entretien. La possibilité d’un dock flottant n’a pas été retenue, car inopérante en période cyclonique. Il restait la solution du M.B.H. (Mobile Boat Hoist : système de levage à sangles), proposée par un petit nombre de fournisseurs internationaux. C’est finalement auprès de l’italien CIMOLAI que CNOI a passé commande d’un élévateur pouvant prendre en charge 1500 tonnes. Ce qui représente un record du monde ! En effet, CIMOLAI a déjà livré un élévateur de 1120 tonnes en Australie et un autre de 1280 tonnes aux U.S.A… mais celui de Maurice sera bien le plus puissant ! Associé à l’agrandissement de la superficie du Chantier, qui a gagné plus de 10 000m2 il y a six mois, ce nouvel élévateur permettra de mettre à sec 5 navires simultanément. Ce nouvel équipement devrait être opérationnel au second semestre 2021.

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